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Il n'existe qu'une subtile différence entre le rêve et le cauchemar...
 
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 Mes débuts ♥

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Sakurako Tsubasa
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Sakurako Tsubasa


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MessageSujet: Mes débuts ♥   Mes débuts ♥ Icon_minitimeDim 14 Juin - 23:15

Voilà un début de roman fait il y a pas mal de temps, et que j'ai retrouvé récement en vidant un peu la mémoire de mon ordi x) Je crois que personne ne l'a jamais lu...mais ça me tente bien d'écrire la suite maintenant. Donc voici le premier chapitre ♥️


Chapitre I :Chassé-croisé


Le noir l’enveloppait de son lourd manteau froid et lugubre. Seul le bruit frénétique de ses talons résonnait sur les pavés gelés des ruelles sinueuses. Au fur et à mesure qu’elle avançait, elle s’enfonçait dans les entrailles de la ville endormie. La pale lumière des réverbères éclairait à peine ses pas. Elle avait une étrange impression. La sensation d’être observée. Plusieurs fois elle s’était même retournée, se croyant suivi par des ombres plus terrifiantes les unes que les autres. Soudain un épais brouillard s’étendit sur tout le quartier. Son angoisse grandissait à mesure que la brume recouvrait sa vue d’un voile blanc. Elle avançait maintenant avec difficulté, ne trouvant plus son chemin à travers le dédale qu’était devenue la ville. Elle s’engouffrait dans des rues sans nom, jusqu’au moment où le sinistre présage vint abattre sur elle son ombre macabre. On la vit s’enfoncer dans un tunnel sans fin d’où elle ne ressortit plus jamais. Le cliquetis de ses escarpins provoquait encore un son léger qui diminuait inexorablement. Un éclair transperça le ciel couvert de nuages menaçants tandis que son cri perçant et abominable vint perturber le paisible silence qui régnait dans la nuit. Les lumières des bâtiments se rallumèrent peu à peu. Et la ville sortit de sa torpeur nocturne aussi calmement qu’elle y était entrée. Une fine pluie commença à tomber et les gouttelettes d’eau froides se mélangèrent au sang encore chaud et odorant.

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Tout le monde avait raison, il n’existait pas d’odeur plus affreuse que celle de la mort. La chaire putréfiée d’un cadavre en décomposition lui était insupportable. Et comme si cela ne suffisait pas il devait également respirer l’air polluer par les relents d’immondices qui jonchaient le sol crasseux de l’impasse où la victime avait été retrouvée. Malgré son âge peu avancé, il avait connu beaucoup de scènes de crime mais jamais de cette ampleur. Il sentait son estomac se retourné, l’obligeant à se retirer pour s’aérer loin du corps. L'homme rejoignit sa voiture en croisant quelques collègues donnant de ridicules conseils pour se débarrasser de cette odeur âcre et persistante. Mais l'inspecteur préféra les ignorer car il avait dans l’intention de brûler ses vêtements dès son retour chez lui, si tenté qu'il puisse regagner son domicile dans les prochains jours. Il ouvrit la portière de son véhicule et s’effondra de fatigue sur le siège conducteur. Le soleil commençait à peine à se lever et les premiers rayons du jour transperçaient le part brise de leur lumière diaphane. L'inspecteur mit la clé sur le contact et démarra en trombe vers les bureaux de la criminelle. Il ouvrit la fenêtre et l’air s’engouffra dans sa voiture, dissipant un instant le parfum macabre dont il était imprégné. Il sortit un agenda de sa boîte à gant et regarda la date du jour sans toutefois délaisser son regard de la route. On était lundi, la semaine débutait et il était déjà épuisé. Mais il fut soudainement réveillé de sa léthargie presque comateuse par un passant qui traversait la route. Il stoppa net sa voiture dans un affreux bruit de crissement de pneus. La jeune femme qui faillit être renversée jeta un regard noir au conducteur et lança un juron avant de repartir en courant. Oui, il aurait mieux fait de ne pas se lever ce matin-là, il en était de plus en plus persuadé.
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Ce petit accident l'avait arrêter en pleine action et l'avait dévier de son but: arriver à l'heure pour ne pas rater une fois de plus le métro. Mais elle était quasiment sure d'échouer à cause d'un chauffard incapable de ralentir pour laisser place aux piétons. Plus que quelques mètres, plus vite, toujours et encore plus vite. Elle montait désormais les marches de la gare deux par deux. Elle avait le souffle coupé. La jolie rousse arriva bientôt sur le quai et dans un ultime geste désespéré essaya de rattraper le train qui commençait à s’ébranler. Mais il était déjà trop tard et les portes se refermèrent devant elle, la laissant seule sur le bord. La jeune femme se dirigea alors vers le kiosque à journaux et acheta le premier canard venu. Il titrait : « Meurtre sanglant à Paris ». Pathétique, telle était sa première réaction vis-à-vis de la une du quotidien, mais elle ne sait pourquoi elle fut attirée par l’article. Elle se plongea alors dans la lecture de l’éditorial , honteuse toutefois de lire un papier d’une qualité aussi médiocre. Après tout elle aussi était journaliste et se devait de choisir avec précaution ses informations. Les minutes s’écoulaient et elle avait pris le temps de relire plusieurs fois l'article en attendant le prochain train qui n’arrivait toujours pas. Peu à peu la nuit blanche qu’elle avait passée l’entraina dans un sommeil profond. Elle commença à rêver ou plutôt à cauchemarder. Elle était enfermée dans une cage comme un animal. La jeune femme pouvait sentir le froid et l’humidité pesante qui régnait autour . Elle avait cette désagréable sensation d'être impuissante face à ce qui lui paraissait un interminable néant.Un frisson d'horreur lui parcourrai toute l'échine. Une main glaciale se posa alors sur elle. Le bruit du train en approche la réveilla en sursaut. La journaliste se leva encore ensommeillée et couverte de sueurs froides. Elle se dirigea alors mécaniquement vers le premier wagon venu et laissa le journal sur le siège.

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L’homme d’une quarantaine d’années était devant un vieil immeuble en quasi décomposition. Il scruta une dernière fois la façade depuis le siège conducteur de sa voiture puis ouvrit la portière et descendit de son véhicule. Voilà donc jusqu'où son enquête l'avait mené,une ruine, repère de squatteurs et autres drogués à certains moments. Mais là n'était pas l'affaire de notre homme, ce qui l'intéressait était bien loin des histoires de jeunes désemparés, non au contraire ce qui l'avait conduit ici était un événement bien plus obscur,plus étrange, plus dangereux. Mais avant l'inspection des lieux sa dose de nicotine quotidienne lui était nécessaire. Il retourna donc à son véhicule et pris son paquet de cigarettes qui trainait sur la banquette arrière à côté du journal de la veille .Ses yeux se rivèrent alors sur les mots les plus accrocheurs de la une, meurtre et sanglant. Ce titre ne lui avait jamais plu mais après avoir présenté au rédacteur en chef son article on lui avait demandé de le changé. Voilà donc l'objet du délit, le simple fait d' avoir écrit sur ce meurtre l'avait littéralement obsédé,possédé presque détruit moralement. '« La dernière cigarette du condamné » avait – il pensé en plaisantant, tout en sortant la seule « survivante » du paquet. Mais ce qu'il ne savait pas c'est que de toute sa vie il ne s'était jamais autant rapprocher de la vérité et il allait bientôt connaître la douleur qu'on ressentait en se brûlant les ailes. Le bonhomme écrasa sa cigarette et se dirigea vers ce qu'il restait de l'entrée: une ouverture sombre et béante comme les bouches de l'enfer. L'expression se jeter dans la gueule du loup venait de prendre tout son sens. Dernier coup d'œil suspicieux. Dernière vérification des fonds de poches. Juste un vieux ticket de métro usagé depuis belle lurette, qui finit sa vie sur le trottoir.

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Vérification du titre de transport. Rien ne l'énervait plus que ces contrôleurs qui l'arrêtaient pour voir un simple ticket. Elle sortit la preuve de son innocence et repartit vers les escaliers. L'air frais et vivifiant des matinées parisiennes vint lui fouetter le visage. «Quelle joie de sentir l'air polluer de la capitale » avait-elle pensée en sortant de la bouche de métro. Les bruits, les odeurs et les couleurs mornes de « la plus belle capitale du monde » De là où elle se tenait elle distinguait parfaitement un imposant bâtiment dont l'adresse précise n' était qu'autre que la 36 quai des Orfèvres . Bien qu'en face des locaux elle n'aperçut pas l'homme fatigué ,sortant de sa voiture, qui s'engouffra en vitesse dans les bureau de la Brigade Criminelle.

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♥️ Voilà,voilà fin du premier chapitre et peut-être une suite bientôt... ♥️
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