♣.Behind you. { Pv. Aruna The blood sucker.}

S w e e t D e a d- chapter One, don't w o r r y.} ~

Putain casse-toi revient jamais !

♣.Sweet research. } ~

Hû hû hû.

Arf.

Hû hû hû. J'ai tellement envie de voir mon dossier n'a moi. :3.

♣.La Cour des Nobles. }

"Il était une fois dans un charmant pays, une princesse belle et pure comme le jour qui vivait dans un château aux murs immaculés, perché en haut d'une falaise."
Je crois que vous l'aurez compris, ici ce n'est pas vraiment de moi que l'on parle. J'en ai peut-être l'air mais je suis loin d'être une princesse. Enfin, je me trouve tout à fait digne d'en être une mais ce n'est pas l'avis de tout le monde. Quand on est un garçon et que l'on porte des robes, beaucoup de questions se posent...notamment au sujet de votre pureté ou de votre santé mental.

Je pose le livre de contes de fées, avec lequel je m'étais accidentellement endormi, sur ma table de chevet. Le soleil venait à peine de pointer le bout de son nez et éclairait ma chambre d'une lumière claire, filtrée par les épais rideaux. Je ne vivais pas dans un château immaculé au bord d'une falaise mais dans un grand manoir au cœur des quartiers aristocratiques, aux cotés d'autres manoirs dont certains faisaient le double de la superficie du mien.

Je balançais mes jambes nues hors de mon lit, me levant pour aller me poster à ma fenêtre afin d'observer le paysage sous la clarté du matin. D'ici on pouvait voir presque toute l'étendue de la cour des nobles qui se situait un peu en contrebas de la colline où était installée ma demeure. A cette heure matinale c'était encore peu fréquenté ce qui m'amena à inspirer à fond pour profiter un maximum de ce calme éphémère. Ça n'allait pas durer c'était sûr. Dans peu de temps le chant des oiseaux serait couvert par le ronronnement incessant des nobles habitants du coin.

Au moment même où je fermais ma fenêtre, une de mes domestiques frappa timidement à ma porte. Je lui indiquais distraitement qu'elle pouvait entrer avant de me placer devant ma coiffeuse. D'un geste mécanique la petite servante se retrouva illico dans mon dos pour peigner mes cheveux qui s'étaient emmêlés pendant la nuit.

Le reste se fit tout seul, comme chaque jour depuis très longtemps. A la suite de ma chevelure elle s'occupa de mon visage avec application, accentuant la ligne de mes cils et peignant mes lèvres de noir. Puis tout aussi habilement, après m'avoir débarrassé de ma nuisette, elle entreprit de m'aider à enfiler une de mes robes aux multiples plis qui font qu'elles sont jolies mais dur à ajuster.
Les préparatifs terminés je me contemplais dans la grande glace face à mon lit. Satisfait du résultat, comme toujours, je fis un dernier tour sur moi même histoire de vérifier qu'aucunes saletés d'aucunes sortes n'étaient venues souiller la beauté de la robe qui, il fallait le dire, me rendait encore plus sensuel que si j'avais porté un costume d'homme. Ce genre de choses ne m'aillaient pas, bien que je trouvais ça fort charmant sur les autres.

Bref, c'était une journée comme il y en avait tant eu pour moi, j'étais heureux d'avoir mes jours de libres sans avoir à travailler mais parfois ça pouvait se révéler fort ennuyant. Cette fois encore j'avais décidé d'occuper mes journées à diverses activités comme la lecture et le dessin pour le matin, et une petite balade à la cour des nobles pour l'après midi. Tentant non ? Oui, moi aussi je trouvais ça un peu banal et ennuyant. Mais on fait avec ce que l'on a vous savez. Et même avec un statut comme le mien c'est la même histoire.

Le matin se déroula comme prévu, puis après avoir rapidement déjeuné je sortais enfin de mon manoir pour m'aventurer dehors au soleil de l'après midi. Je me félicitais d'avoir prévu une ombrelle car ça cognait beaucoup trop fort à mon goût. Je passais voir quelques vieilles connaissances aux jardins fantasmagoriques et les heures passèrent comme elles avaient toujours passées, autour de tasses de thé et de petits gâteaux secs. Comme c'était pitoyable. J'arrivais même à avoir envie de changer d'air, de voyager, moi qui n'aimait plus du tout ça depuis que j'avais été obligé de le faire contre mon gré quelques années plus tôt.

L'après midi bien remplie je quittais la dernière personne à laquelle j'avais rendu visite avec quelques dernières formules de politesses et me décida enfin à rentrer chez moi en trainant un peu des pieds. Sur le chemin, je passais devant l'entrée de l'unique et gigantesque labyrinthe du pays des merveilles. Je ne m'étais jamais vraiment intéressé à lui jusqu'à maintenant. Je m'y été aventuré maintes et maintes fois, m'y été perdu, aussi. Mais quelque chose faisait qu'on finissait presque toujours par en trouver la sortie...après avoir beaucoup angoissé. Poussé par une attirance qui ne m'était pas vraiment explicable je modifiais donc ma trajectoire initiale pour pénétrer dans le Labyrinthe Pandémoniaque.

Quand on était un habitué des lieux, on avait forcément beaucoup moins peur que lorsqu'on y pénétrait pour la première fois mais, je n'étais pas vraiment rassuré non plus. Entre les murs végétaux parsemés de ronces et de rares fleurs ressemblant vaguement à des roses, la lumière du jour ne passait pas tellement ce qui nous faisait avancer dans une semi-pénombre peu rassurante. A chaque tournant on pouvait s'attendre à tomber sur un des soit-disant pièges qui pouvaient se révéler mortels.
Je n'en avais jamais vu, chaque visite avait eu son lots de frayeurs bien sûr... mais c'était plus dû aux farceurs qui m'accompagnait qu'au labyrinthe en lui même.

Cela faisait déjà quelques minutes que je marchais sur l'herbe qui parsemait le sol. J'étais bel et bien perdu dans les dédales sombres mais l'angoisse ne s'était pas encore totalement installée, j'avais relativement confiance en la "magie" du lieux qui n'allait [-peut-être-] pas me laisser croupir ici. Alors que je tombais à nouveau sur une allée étroite et qui semblait sans fin, un profond malaise me prit, m'obligeant même à m'arrêter. Étais-je tombé sur un de ces fameux pièges ? Non ça semblait différent, un piège n'aurait pas pu provoqué cette sensation désagréable, comme une présence dérangeante. Je posais ma main sur ma poitrine, inquiet et regardais derrière moi. J'avais clairement l'impression que quelqu'un avec une aura qui m'étais étrangement désagréable se situait non loin de moi. Mes sens aiguisés en alerte je tentais de localiser cette fameuse présence qui, aussi incommodante qu'elle me paraissait, était aussi très intrigante. Poussé par mon intuition je m'approchais du mur à ma droite, orné sur toute sa longueur d'une unique fleur qui se trouvait à hauteur de mon visage. J'humais son parfum, ça ne venait pas d'elle non, ça venait...de l'autre coté de la haie ? Est-ce que ce qui s'y avait lui aussi perçu ma présence ? Est-ce que ce mur végétale était épais d'abord? Je l'effleurait du bout des doigts, on ne pouvait rien voir à travers les entrelacements des feuilles, des branchages et des ronces. Il y avait bien quelqu'un de l'autre coté,si prés...J'aurais surement pu le toucher en tendant le bras si la haie n'avait pas été entre nous. Cédant à la curiosité et a cette sensation qui se faisait de plus en plus forte je jetais à coté de moi mon ombrelle repliée et d'un mouvement vif et brusque enfonçait mon bras dans la haie comme si je lui avait donné un violent coup de poing.
Ayant omis la présence des épines mes yeux s'écarquillèrent légèrement quand je les senties me lacérer la peau à travers ma manche. Ma robe était fichue, mais peu m'importait car j'avais réussi à traverser la haie et ma main s'était refermée sur ce que je convoitais, ou du moins une partie de son vêtement. Agrippant le tissus, j'étais bien décidé à ne pas le laisser s'enfuir et, tandis que je l'attirais vers moi, je m'attaquais de ma main libre aux ronces et aux branchages au niveau de mon visage pour voir ce que j'avais réussi à attraper.

On allait m'en vouloir d'avoir saccagé ainsi ce lieu...Peu-être même que le labyrinthe lui même allait se venger, mais en cet instant je n'y pensais même pas, j'avais réussi à percer la haie d'un grand trou et c'était essoufflé et les mains en sang que je contemplais à présent un visage inconnu et qui me semblait presque banale au vu de l'aura que j'avais ressentit. Mes yeux lagons exprimaient tant la surprise que l'inquiétude. Je me sentais bête d'avoir réagit comme ça, je ne savais pas qui était ce jeune homme aux yeux bicolores au final. Que fallait-il lui dire après qu'il m'ai vu faire ainsi... même quand on disposait d'une force de "vampire" ce n'était pas dans les conventions de se comporter aussi mal en présence d'autres nobles....La honte commençait ainsi à se faire une petite place au milieu des diverses émotions qui me traversaient le visage en cet instant ...

S w e e t D e a d- chapter too, don't t o u c h e m e.} ~

Arf.

Pff foutaises.

Petite rose de l'autre coté comme j'aimerais t'arracher les pétales les une après les autres.

Prince The ripper

Je suis Misteor, nous avons dérangé la tranquillité de ce lieu.

Bref princesse, il va falloir que j'agisse de la même sorte comme sur les autres haies si vous voulez sortir vivante.

Je sais, vous êtes un garçon.

♣. Behind you. }

Vous allez bien ? Que se passe t'il de votre coté ? Je ne peux utilisé mes capacités je n'ai point envie de vous blesser.

Votre majesté saurait-elle faire de ce mur en pierre un souvenir ?

La honte s'effaça peu à peu à mesure que j'observais le visage de ce garçon que j'avais forcé à me rejoindre de l'autre coté de la haie. Il n'avait pas l'air scandalisé ou quoi que ce soit du genre non. Il se contentait d'observer mes bras meurtris et mes manches lacérées avec un air ...inquiétant. Ça faisait mal...Mais ce n'était pas très important en cet instant. Son aura, maintenant qu'il était en face de moi, me touchait encore plus. J'avais l'impression de la connaitre, de l'avoir déjà sentie quelque part. Ou du moins elle avait quelque chose qui faisait se remuer des souvenirs en moi que je n'arrivais pas encore à identifier. Mais pendant que je fouillais dans ma mémoire il m'attrapa la main, me forçant à lâcher son manteau et l'amena à ses lèvres pour y déposer un baiser ce qui me fit frissonner, je le trouvait trop bizarre pour être honnête ce type là. Je venais littéralement de l'agripper comme un sauvage pour l'obliger à traverser la haie pleine de ronces et il ne semblait pas m'en tenir rigueur. Il se présenta, tout simplement, et je fis de même dans un murmure :

«Je suis Aruna...»

Je ne savais pas si il m'avait entendu, je m'en fichais, mon nom n'était pas ce qu'il y avait de plus important, je mourrais d'envie de lui demander qui il était, si on ne s'était pas déjà vu quelque part ? Son visage ne me disait rien et pourtant...
Je n'eus pas le temps de réfléchir d'avantage, derrière lui le trou que nous avions fait se referma à une vitesse hallucinante. Il était certain que le labyrinthe avait sa conscience propre aussi je ne fus pas surpris d'être dérangé quelques instants plus tard par un bruit étrange, sorte de ronflement. Un bruit sourd qui faisait trembler le sol. Je sentais de petites secousses, là, juste sous mes pieds, ça se rapprochait...je tournais la tête en même temps que Misteor pour m'apercevoir avec horreur qu'une immense vague de terre déboulait dans notre direction, galopant entre les deux haies de l'allée dans laquelle nous nous trouvions.

«Oh....»

Que dire de plus ? Mon corps ne voulait plus bouger tandis que je fixais cette chose qui allait nous balayer. Je n'avais pas peur...enfin pas vraiment non, j'essayais juste de réfléchir à un moyen d'y réchapper, ce que je ne parvenais pas à faire. Ma nouvelle connaissance libéra ma main qu'il n'avait pas lâché, ce qui me fit pivoter à nouveau la tête vers lui pour le découvrir en train de traverser un nouveau trou qu'il avait fait dans le mur végétal. Comment s'y était-il prit ? Je n'eus pas le temps de m'en demander d'avantage qu'il m'attrapa par les deux mains pour m'attirer avec lui de l'autre coté juste avant que la haie ne guérisse à nouveau.
Je me reculais un peu précipitamment afin de ne plus être collé contre lui et retirais mes mains des siennes en le fixant un peu farouchement. Chose surprenante, il avait tout de suite deviné que j'étais un garçon. Je ne comprenais pas vraiment comment il avait fait pour le voir. D'accord ma robe était en lambeaux mais il n'y avait aucun moyen de....Enfin, certaines personnes pouvaient-elles sentir ces choses là ?

«Comment vous...»

Me coupant alors la parole, un mur jaillit du sol, nous séparant. Instinctivement j'abattis mes poings sur ce dernier, mais, même avec ma force j'étais conscient qu'il faudrait que j'y passe du temps si je voulais en arriver à bout...Or du temps je n'en avais pas...Derrière moi les bruissements des feuilles se faisaient de plus en plus insistants, je n'osais pas tourner la tête de peur de découvrir la haie se rapprochant ou autres bizarreries en sortant. La voix de mon pseudo-"héros" se fit entendre de l'autre coté de la paroi contre laquelle j'avais à présent appuyé mon front.

« Non, sa majesté ne croit pas pouvoir le faire disparaitre...»

Je m'écartais du mur de pierre à reculons et levais la tête pour en évaluer la hauteur. C'était haut, très haut, mais je me sentais capable de sauter par dessus. J'avais déjà fait bien plus dur...enfin peut-être.

«...mais elle peut certainement passer par dessus.»

Je prenais un peu plus mon élan, allant jusqu'à m'appuyer contre ce mur de verdure qui sembla trembler contre mon dos puis m'élançais en direction du rempart en théorie infranchissable. Il me sembla sentir qu'on tentait en vain de me saisir par la cheville tandis que je donnais l'impulsion pour ce saut gigantesque que j'allais faire. Mes jambes me propulsèrent à une hauteur vertigineuse, je priait pour réussir a atteindre le haut de cette foutue muraille.
Était-ce par simple chance, ou alors parce que j'avais donné le meilleur de mes nobles capacités...en tout cas mes doigts s'agrippèrent au sommet de justesse et je me hissais sur ce rebord aussi épais que le mur lui même avec autant de facilité qu'un chat sur une gouttière. Finalement, ce n'était pas si haut que ça. J'observais de toute la hauteur que j'avais pris le sol que je venais de quitter et vis quelques racines mouvantes retourner se terrer sous la haie avant de me concentrer sur le jeune homme qui m'attendait en bas, de l'autre coté. Je me lançais sans plus attendre dans le vide en tenant tant bien que mal ma jupe et atterris un peu maladroitement sur mes pieds.

Me redressant j'époussetais mes vêtements en lambeaux -ce qui ne servait pas à grand chose, je l'admet- et posais mon regard sur Misteor.

«Me revoilà...Je vous ai manqué ?»

Je m'étais appliqué à prendre un ton froid et hautain, histoire de reprendre un peu le contrôle de la situation. Jusqu'à présent j'avais eu l'impression d'être baladé comme une poupée de chiffon, ce qui m'étais extrêmement désagréable. Il m'avait peut-être sauvé la mise plus tôt mais je détestais me retrouver dans ce genre de situation ou j'étais dans la position la plus...inutile ?
Encore un peu essoufflé par mon effort d'il y a quelques minutes je m'appuyais contre le mur de pierre. La tranquillité semblait s'être installée, est-ce que ça signifiait que le labyrinthe nous avait assez embêter comme ça ? j'en doutais. Était-ce le calme avant la tempête ? Nous préparait-il une intervention encore plus impressionnante que les précédentes? Encore un peu trop bouleversé pour courir je décidais plutôt de saisir cette opportunité pour m'exprimer avant que Misteor ou une attaque ne m'empêche de le faire. Je le fixais, les bras croisés sur la poitrine, mon épaule toujours appuyée contre la paroi.

« Merci de votre intervention de tout à l'heure mais j'ai des questions à vous poser. Et je vous serez plutôt reconnaissant si vous y répondiez. Il y a des choses que je ne comprends pas vraiment.»

Un sourire. Mon ton avait beau être froid et avoir une pointe de mécontentement, il ne fallait pas pour autant qu'il se rebiffe et qu'il refuse de me dire ce que je souhaitait savoir, alors je me fronçais un peu pour être le plus...charmant possible ?

« Est-ce qu'on s'est déjà vu quelque part ? La nature de votre aura ne m'est pas inconnue. Vous êtes nouveau ici ? »

L'assaillir de question sans s'y prendre avec plus de subtilité que ça, ce n'était sans doute pas la meilleure solution qui existait mais qui sait combien de temps de répit le labyrinthe nous laisserait. J'enchainais les questions de manière à ce qu'il ne puisse pas placer un mot pour m'interrompre.

« Tout à l'heure vous sembliez m'avoir repéré aussi, qu'est-ce que ça veux dire ? J'aimerais aussi savoir quel genre de pouvoir est-ce que vous possédez il m'a paru plutôt inhabituel non ? Je veux dire pour un noble aussi jeune. Tout comme moi.»

Je le fixais avec insistance en espérant que ça suffirait à le convaincre de se montrer coopérant afin de satisfaire ma curiosité. La journée avait été mauvaise, mes habits étaient fichus et apparemment, je n'étais pas au bout de mes peines. Il n'était pas exclus que je perde mon sang froid si ce mec bizarre continuait ses....bizarreries ! Je n'étais pas violent mais il y avait des limites. Je n'aimait guère qu'on se fasse si mystérieux envers ma personne...

[HJ: pardon d'avance si il y a des fautes d'inattentions xD j'y relirais plus tard a tête reposée.

]

S w e e t D e a d - chapter Three, love G A M E.} ~

Hum.

Hûhûhû, voilà qui est très intéressant.

Oui votre majesté.

Si votre majesté accepte de courir a mes cotés je lui dirais peut être en courant qui je suis vraiment.

Trois.

Deux...

Vite prenez le passage souterrains a votre gauche. !

Et voilà, Tss, pauvre labyrinthe tu vas être tout décoiffa,va refaire ton brushing !

Donc ce que je suis...Je ne suis pas un humain. D'ou le fait que mon aura est si différent. Je ne suis pas nouveau,c'est juste la première fois que je viens rendre visite chez les fils a papa.

Attention elle est peut être empoisonné.

Je suis un Yokai. Misteor.

» Aruna Yoru